Les coûts énormes de la conquête de l’espace ont conduit les deux super grands à progressivement privilégier la coopération à la compétition. La station américaine Skylab (1973-1974) et la station soviétique Mir (1986-2001) ont été remplacées par la station spatiale internationale (ISS), construite entre 1998 et 2011. Elle est « habitée » en permanence par six astronautes provenant des 18 pays qui participent au financement du projet.

L’ONU a tenté dès 1959 de mettre en place un droit international de l’espace mais les traités proposés de 1967 à 1979 n’ont été ratifiés par aucune puissance spatiale. En revanche, depuis la signature en 1982 de la convention de Montego Bay, il existe un véritable droit international de la mer qui différencie les eaux territoriales, les eaux utilisables économiquement (ZEE) par l’État riverain et les eaux internationales. Même si elle n’a pas été signée ou ratifiée par une quarantaine de pays (dont les États-Unis), cette convention sert de base au « découpage » de l’océan mondial et au règlement des contentieux entre États.

La coopération internationale fonctionne également dans les domaines de la protection de la biodiversité ou des ressources des océans, de la lutte contre la pollution par les navires ou de la lutte contre la piraterie maritime.