Grâce à son intelligence, l’Homme augmente son pouvoir d’action sur le monde pour construire des outils et des machines. Il a élaboré un mode de pensée algorithmique susceptible d’être codé dans des langages permettant de commander ces machines.

Le premier concept de machine universelle a été proposé par Turing en 1936. Il a été matérialisé, par Von Neumann, dans les années 50 avec les premiers ordinateurs. Ils sont constitués a minima d’un processeur et d’une mémoire vive. Aujourd’hui, un ordinateur peut manipuler diverses données numérisées : textes, images, sons.

Les programmes sont des données stockées, transportées et traitées par des machines. Un programme écrit dans un langage de programmation de haut niveau (Python, Scratch…) peut être traduit en instructions spécifiques à chaque type de processeur. Il peut comporter jusqu’à plusieurs centaines de millions de lignes de code. Ce qui rend très probable la présence de bugs. Ces erreurs peuvent conduire un programme à avoir un comportement inattendu et entraîner des conséquences graves.

L’intelligence artificielle recouvre un ensemble de théories et de techniques qui traite de problèmes dont la résolution fait appel à l’intelligence humaine. L’apprentissage machine (ou automatique) utilise des programmes capables de s’entraîner à partir de données. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle permet l’accomplissement de tâches et la résolution de problèmes jusqu’ici réservés aux humains : reconnaître et localiser les objets dans une image, conduire une voiture, traduire un texte...

L’intelligence artificielle s’appuie sur les données et algorithmes d’apprentissage. Elle exploite des méthodes mathématiques. À partir du repérage de tendances (corrélations, similarités) sur de très grandes quantités de données (big data), elles permettent de faire des prédictions ou de prendre des décisions sur d’autres données.