Le style de Wiseman est resté d'une grande cohérence depuis ses débuts.
Le documentaire impose une éthique : pas de retouches sauf pour améliorer la lisibilité de l'image et pas de mise-en-scène, seuls les aménagements mineurs sont tolérés pour faciliter le tournage.
L'implication émotionnelle du spectateur sera plus ou moins forte et devra être évaluée, sous peine d'ennuyer ou de gêner le public. Des scènes choc doivent être justifiées pour ne pas tomber dans le racolage.
La ligne narrative doit rester souple, mais peut se baser sur les problèmes que rencontrent les gens filmés et/ou les questions que le public va se poser. Il est bon de réfléchir au type de personnes qu'on veut filmer et pourquoi, puis on affine en recherchant des gens susceptibles de retenir l'attention du public. Le statut de ces derniers (acteurs, co-créateurs, etc.) fait l'objet de débats.
Le documentaire photo devra quant à lui montrer des clichés variés et marquants mais qui, pris ensemble, racontent une histoire.