Descartes est l’inventeur de la notion moderne de la conscience. Si la conscience permet la connaissance de mes actes, elle n’est pas pour autant une connaissance. Par ailleurs, la conscience peut être au cœur du principe de l’identité personnelle.
Locke (1632-1704) pense d’ailleurs que ce qui fait l’unité du sujet c’est la conscience de soi. Si je sais qui je suis, alors je suis aussi le seul à le savoir. Pourtant l’autre intervient par son jugement sur mon identité.
Qu’est-ce que je donne à voir ? Est-ce vraiment ce que je souhaite montrer ?
La conscience est ainsi le support par lequel je me construis une identité. Et le travail de la pensée engendre une prise de conscience de soi, mettant à distance notre propre histoire, ce que nous étions, ce que nous sommes, les expériences que je suis seul à posséder et à vivre.
Enfin, la distinction entre la personnalité réelle et la conscience qu’elle peut prendre d’elle-même a été développée par la psychanalyse. Selon elle, la vie mentale et la personnalité s’établissent à partir des liens entre le conscient et l’inconscient.