La notion d’écosystème et la diversité des échelles envisageables

  • Dépend de l’étude ; notion opérationnelle délimitée par l’écologue 
  • Exemples de critères : 
  • L’existence de limites physiques (haie, changement de végétation, barrière rocheuse…) 
  • La stabilité et l’homogénéité relative de l’écosystème considéré (sol homogène, végétation stable…) 

Écosystèmes terrestres = dont le substrat est un sol (ou une roche nue). La composition et l’organisation du sol dépendent donc de la nature de la roche-mère, des conditions climatiques et de la diversité biologique présente en un lieu. Elles conditionnent les organismes présents dans le sol et les plantes poussant dans l’écosystème et, par voie de conséquence, la composition de l’ensemble des biocénoses qui, en retour, agissent sur les caractéristiques du sol.

Écosystèmes aquatiques = immergés et dont le composant physique principal est donc l’eau (= milieux dulçaquicoles, saumâtres ou marins).

De nos jours, aucun écosystème n’est à l’abri d’une influence humaine, même minime : la pollution des eaux / des sols / de l’atmosphère, le changement climatique… se font ressentir en tous points du globe.

Rappels sur les notions d’écosystème : 

  • L’ensemble des populations (la biocénose) forme avec le biotope les éléments de l’écosystème. 
  • La distribution spatiale de ces éléments détermine en partie la structure des écosystèmes.

Niche écologique : Les conditions biotiques et abiotiques constituent la niche écologique. 

Remarque : L’occupation de l’écosystème par une population est restreinte par les interactions interspécifiques négatives, notamment la compétition interspécifique.

Exemples : 

  • Végétaux : photosynthèse en journée ; utilisation de réserves chloroplastiques la nuit. 

  • Animaux : actifs souvent le jour (visibilité, chaleur…). Mais tous les animaux ne sont pas diurnes, il existe des animaux nocturnes ou encore indifférents.