Les espaces maritimes sont fragilisés par les activités humaines. La pollution venue des continents (produits chimiques, eaux usées, matières plastiques) finit dans les océans. L’exploitation off shore des hydrocarbures engendre des accidents spectaculaires. Le transport maritime implique une forte pollution, parfois des marées noires. Enfin, la surpêche menace partout la ressource halieutique. Les conventions internationales pour protéger les océans sont très longues à mettre en place et rarement appliquées.
En revanche la conférence de Montego Bay a permis en 1982 de distinguer les eaux territoriales, les eaux utilisables par un pays (ZEE) et les eaux internationales. Pour autant, tracer les limites des ZEE ou déterminer à quel pays appartient tel îlot peut déboucher sur de fortes tensions entre États (Mer de Chine méridionale) ou des conflits (Chine et Japon à propos des îles Senkaku ou Diaoyu).
La libre circulation s’applique en principe partout. Les navires ont le droit de traverser les espaces maritimes, qu’ils soient appropriés (ZEE) ou pas (eaux internationales). De même la circulation est libre dans les détroits. Cependant cette liberté de mouvement peut être contrariée par la piraterie (Somalie, Golfe de Guinée, Golfe du Bengale) ou par des conflits entre États riverains d’un détroit (l’Iran peut bloquer le détroit d’Ormuz). Pour assurer la sécurité des navires marchands, certains États les font escorter par des forces militaires.
La militarisation des océans (présence de porte-avions, de sous-marins) est de plus en plus poussée. Les grandes puissances maritimes traditionnelles (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie) sont de plus en plus concurrencées par de nouvelles puissances comme la Chine, le Brésil, l’Inde ou l’Australie.