Un solide libre dans l’espace possède 6 degrés de liberté (ou mobilités) :
- 3 translations ;
- 3 rotations.
Ces 6 degrés de liberté permettent au solide d’occuper n’importe quelle position dans l’espace.
Si ce solide est une pièce d’un système mécanique (ex : aiguille d’une montre, roue d’une voiture, contact mobile d’un disjoncteur…) le nombre de ses degrés de liberté sera limité par les liaisons qu’il entretient avec les autres pièces du système.
Les liaisons élémentaires sont les liaisons les plus courantes qui peuvent unir 2 pièces d’un mécanisme.
On peut reconnaître une liaison élémentaire entre 2 solides :
- en observant les mouvements possibles d’un solide par rapport à l’autre ;
- en identifiant la nature des surfaces de contact entre les 2 solides.
Pour que les mobilités de la liaison puissent être clairement définies, il faut les exprimer dans un repère qui possède une orientation particulière par rapport à la liaison.
On les représente à l’aide de schémas normalisés qui permettent de modéliser un mécanisme sous la forme d’un schéma cinématique (comme on modélise un circuit électrique par un schéma électrique).
Une liaison élémentaire peut être obtenue par association d’autres liaisons élémentaires (ex : glissière d’un étau réalisée par 2 pivots glissants).
Toute liaison élémentaire peut-être obtenue par association de liaisons ponctuelles.