Est universel ce qui vaut pour tous les cas sans exception. Est général ce qui vaut pour la majorité des cas. La différence entre les deux notions n’est pas seulement quantitative : l’universel a une nécessité logique ou normative que la généralité n’a pas. Par exemple, les hommes mesurent généralement moins de deux mètres, mais cela n’a rien de nécessaire. Partant, cela ne rien dit de l’essence de l’homme. Inversement, les triangles ont universellement trois côtés. C’est une propriété universelle, nécessaire et essentielle des triangles.
Est particulier ce qui ne vaut que pour une partie des cas, souvent seulement pour une minorité des cas, voire pour un seul cas. Le particulier se confond alors quantitativement avec le singulier. Toutefois, l’idée de singularité peut servir à valoriser l’unicité, le caractère « non substituable » d’un individu. Une différence peut alors être faite entre l’individu particulier, compris comme « partie » d’un tout, et l’individu singulier, unique en son genre.