Le groupe terroriste Al-Qaida (« la base » en arabe), co-fondé en 1989 par Ben Laden, s’illustre dans les années 1990 par des attentats qui visent notamment les intérêts des États-Unis dans le monde (attentat en 1998 contre les ambassades états-uniennes au Kenya et en Tanzanie, en 2000 contre un navire états-unien au large du Yémen).
Le milliardaire saoudien utilise son immense fortune pour concevoir le détournement de quatre avions contre des lieux symboles de la puissance états-unienne sur son propre sol. C’est ainsi que le 11 septembre 2001, deux avions percutent les tours jumelles du World Trade Center à New York tandis qu’un troisième touche le Pentagone à Washington. Le soulèvement des passagers du quatrième avion empêche qu’il ne s’écrase sur la Maison Blanche (comme le relate le film Vol 93).
Les attentats font près de 3 000 morts, et montrent la fragilité des États-Unis. Ils mettent fin à une décennie d’hyperpuissance des États-Unis (1991-2001).