Les maladies infectieuses rassemblent toutes les pathologies provoquées par un agent pathogène. Ce dernier peut être :
- une bactérie. Ce sont des micro-organismes unicellulaires de petites tailles (micromètre).
- un parasite. Il vit aux dépens d’une cellule hôte (protozoaire, endoparasite…)
- un champignon. Il peut être unicellulaire (cas des levures) ou pluricellulaire (moisissure).
- un virus. Il est classé dans les acellulaires. Ce sont des parasites absolus. Ils ont besoin d’une cellule hôte pour se multiplier. Ils ont un seul type d’acide nucléique soit de l’ADN soit de l’ARN. Le génome viral est protégé par des protéines assemblées sous forme d’une capside. Cette dernière peut parfois être entourée d’une enveloppe.
- Un prion. Il correspond à une protéine qui présente une conformation inhabituelle.
L’antibiothérapie permet de lutter contre les bactéries. Les antibiotiques peuvent avoir un effet bactéricide (ils tuent la bactérie) ou bactériostatique (ils empêchent leur croissance). Un des problèmes de santé publique est la résistance des bactéries aux antibiotiques. En effet, certaines sont naturellement résistantes et d’autres ont acquis cette capacité au cours de l’évolution.
La vaccination est un moyen préventif qui consiste à injecter un antigène atténué. Le but est de stimuler le système immunitaire notamment les cellules mémoires. Lors du premier contact avec l’antigène, la réponse à la médiation humorale permet la synthèse d’anticorps spécifiques contre cet antigène mais également de lymphocytes B mémoires. Ces derniers garderont en souvenir le passage de l’antigène. Lors d’un nouveau contact avec ce même antigène, la réponse immunitaire sera plus rapide et plus intense. C’est un moyen durable dans le temps. Toutefois, pour certains antigènes, des rappels sont nécessaires pour stimuler à nouveau le système immunitaire.
La sérothérapie (séro- signifie sérum) est un moyen curatif qui consiste à injecter des anticorps chez un patient. L’immunité induite est immédiate mais n’est pas durable.