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Implantation

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Implantation linéaire

1. Introduction

L’implantation d’un bâtiment consiste à mettre en place des repères (piquets en bois généralement) sur le terrain du futur chantier pour représenter les angles ou tout autre point nécessaire aux travaux. Peu de points sont implantés par un géomètre, car cette opération est coûteuse. Par la suite, les futurs autres points seront implantés par les équipes de gros œuvre à l’aide des deux techniques suivantes :

  • Une implantation que l’on nommera linéaire, avec l’utilisation exclusive de distances.
  • Une implantation polaire, où l’on utilise des distances et des angles.

2. Implantation linéaire : méthode du 3-4-5

L’implantation linéaire consiste à utiliser des segments. La première méthode est appelée méthode du 3-4-5 : on crée un triangle rectangle afin de tracer une perpendiculaire à un point, en utilisant la relation : $3^2 + 4^2 = 5^2$ découlant du théorème de Pythagore.
Par exemple, on cherche à tracer la perpendiculaire à AB passant par C, dans l’hypothèse où un géomètre est venu mettre deux piquets correspondants aux points A et B pour l’implantation du bâtiment.

Implantation polaire

L’implantation polaire est beaucoup plus précise que l’implantation linéaire, car on se base sur un seul point, et non sur deux ou sur des constructions complexes à tracer. Pour réaliser une implantation dite polaire, on se sert d’un théodolite (en photographie). Cet appareil permet de donner un angle et une distance, donc d’implanter des points en coordonnées polaires. De plus, il s’agit d’une technique faisant abstraction des conditions environnementales (terrain, engins…).

L’appareil doit être mis en station comme le niveau, sauf que le théodolite doit être au-dessus du point de référence (A dans notre exemple), cette mise en station est donc très précise. Une fois mis en station, il suffit de faire pivoter l’appareil jusqu’à atteindre l’angle voulu (attention l’angle est en gradian, degré centésimal par opposition au degré sexagésimal : 400 grd = 360°). Une fois l’angle atteint, le télémètre laser incorporé permet de pointer la bonne distance au sol avec le laser. Si le théodolite n’en possède pas, on peut se servir d’un décamètre pour mesurer la distance à avoir par rapport au point de départ (l’opérateur pointera l’angle sur le ruban du décamètre, et il suffira de noter la bonne distance du point de référence).

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