L’activité catalytique d’une enzyme est définie comme la quantité d’enzyme active. Elle est symbolisée par z et est exprimée en katal. 1 katal correspond à 1 mole de substrat transformée pendant 1 seconde dans les conditions opératoires définies. 

Deux autres grandeurs permettent d’exprimer la catabilité de l’enzyme :

  • La concentration d’activité catalytique. Le symbole est b. L’unité est katal/mL de solution enzymatique.
  • L’activité spécifique. Le symbole est $\rm z_{sp}$. L’unité est katal/mg de protéines.

Lorsque l’enzyme catalyse la transformation d’un substrat en un produit non coloré. Des réactions supplémentaires sont associées à cette première réaction dite « principale » pour détecter le produit :

  • Réaction intermédiaire. Elle sert généralement à rendre irréversible la réaction principale. Elle permet de consommer un des produits de la réaction principale.

  • Réaction indicatrice. Elle met en jeu un chromophore. Ce dernier va soit apparaitre dans le milieu (l’absorbance va augmenter) soit disparaitre (l’absorbance va diminuer). 

Le système d’essai c’est-à-dire les conditions opératoires doivent être définies :

• Le pH est optimal et maintenu constant à l’aide d’une solution tampon. Les enzymes sont sensibles aux variations de pH. De nature protidique, toute modification de pH peut modifier l’état d’ionisation de ses acides aminés constitutifs. Les interactions qui maintenaient sa structure tridimensionnelle peuvent être modifiées et entrainer une dénaturation de l’enzyme.

• La température est optimale et maintenue constante à l’aide de bains thermostatés. Une augmentation de la température favorise la rencontre entre le substrat et l’enzyme par agitation moléculaire. Au-delà de la température optimale de l’enzyme, une augmentation de la température perturbe la conformation de l’enzyme en modifiant les liaisons hydrogène qui la maintenaient. Ce qui provoque une dénaturation.