Les premiers travaux de la vaccination ont débuté en 1796 par Jenner. La vaccination est basée sur la mémoire immunitaire. Elle concerne l’immunité adaptative. Lors du premier contact avec un antigène, la réponse primaire permet la synthèse d’anticorps. Une phase de latence est nécessaire pour permettre le temps à l’immunité adaptative de se déclencher. Lors d’un nouveau contact avec le même antigène, cette phase de latence a disparu. Les anticorps sont produits immédiatement avec une concentration plus élevée. C’est la réponse secondaire.
Le principe de la vaccination est d’injecter un antigène atténué. Lors de la vaccination, le système immunitaire est activé par l’antigène atténué. Les lymphocytes B se transforment en plasmocytes qui produisent les anticorps spécifiques de cet antigène. Des lymphocytes mémoires sont formés. Lors de la rencontre avec l’agent pathogène (ou second contact), la synthèse des anticorps est plus rapide du à la présence des lymphocytes B mémoires. La forte production d’anticorps permet de neutraliser rapidement l’agent pathogène.
La production des vaccins peut rencontrer des difficultés face aux mutations de l’antigène, à l’attaque par l’antigène des cellules immunitaires…