Selon l’AFNOR, « la sous-traitance est définie comme l'opération par laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité, et sous sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant, tout ou partie de l'exécution du contrat d'entreprise ou du marché public conclu avec le maître de l'ouvrage ».
Dans les entreprises de transport et de prestations logistiques, le recours à la sous-traitance est habituel, aussi bien de façon ponctuelle que dans la durée.
On distingue la sous-traitance dite de spécialité, comme par exemple une entreprise de transport maritime peut sous-traiter à des transporteurs routiers les pré et post-acheminements des conteneurs maritimes, et la sous-traitance de capacité mise en place pour faire face à une augmentation temporaire, ponctuelle d’activité. On parle d’affrètement quand un transporteur ou un commissionnaire de transport remet du fret à un transporteur tiers de façon ponctuelle.
Lorsque vous confiez une partie du travail à accomplir à un tiers ou que vous achetez un produit destiné à être inclus dans votre prestation, votre responsabilité vis-à-vis du client ne saurait être déportée. Le sous-traitant véhicule également l’image de votre entreprise. Il est important de définir votre politique de sous-traitance : quelles activités ? Pourquoi ? Nombre de sous-traitants ? Pour être performante, la sous-traitance doit être réfléchie et non subie.
Afin de pouvoir évaluer la performance des sous-traitants, il faut au préalable avoir défini un cahier des charges contractualisant la prestation attendue et maîtriser le cadre législatif applicable.
Pour évaluer la performance des sous-traitants, il faut définir les indicateurs pertinents en fonction de l’activité sous-traitée et les suivre. Comme pour les activités gérées en interne, il y a 3 axes à mesurer :
- la qualité : taux de remorques non conformes, taux d’avaries…
- le respect des délais : non-respect des délais de livraison imputable au sous-traitant…
- les coûts (prix)