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Théories, approches, courants de pensée

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Les théories de l'apprentissage

Les théories de l'apprentissage servent à donner des explications de ce qui se passe lors du processus d'apprentissage. On est passé de l'approche béhavioriste de l'apprentissage à l'approche cognitive, puis l'approche constructiviste, socio-constructiviste et connectiviste. Cette évolution porte à la fois sur les finalités de l'apprentissage, sur le rôle de l'apprenant, sur le rôle de l'enseignant et sur le rôle du processus cognitif interne du cerveau (Villiot-Leclercq, 2007).

1. Le béhaviorisme (ou comportementalisme) est une théorie de l'apprentissage qui s'intéresse à l'étude des comportements observables sans faire appel à des processus mentaux non directement observables. Watson a été influencé par les travaux du russe Pavlov sur le conditionnement des animaux. Cette conception l'entraîna à formuler la théorie psychologique du stimulus-réponse (ou conditionnement classique). Fechner compare l'individu à une boîte noire, dont on ne sait rien sur ce qui se passe à l'intérieur, mais dont on peut prévoir certains comportements en proposant des stimuli particuliers. (Raynal, Rieunier et Postic, 1997)

2. Le cognitivisme (ou rationalisme) naît en même temps que l'Intelligence Artificielle, en 1956. Il est proposé par Miller et Bruner, et est centré sur les manières de penser et de résoudre des problèmes. L'apprentissage doit être envisagé comme nécessitant un traitement complexe de l'information reçue. Le cognitivisme considère qu'il y a trois catégories de connaissances : les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles. 

3. Les constructivistes croient que chaque apprenant construit la réalité en se basant sur sa perception d'expériences passées. Selon ce modèle, l'acquisition de connaissances passe par une réorganisation de conceptions mentales précédentes, un travail de construction ou de reconstruction. Pour Piaget, l'assimilation et l'accommodation forment un couple indispensable à l'activité cognitive.

4. Le socio-constructivisme, proposé par Vygotsky, reprend les idées principales du constructivisme de Piaget en y ajoutant le rôle social des apprentissages. L'apprentissage est vu comme l'acquisition de connaissances grâce aux échanges entre l'enseignant et les élèves, ou entre élèves. Bruner (1996) a également apporté sa contribution à la théorie socio-constructiviste.

5. Le connectivisme, développé par George Siemens et Stephen Downes, interroge le processus de l'apprentissage à l'ère du numérique et dans un monde connecté en réseaux en s'appuyant sur les limites du béhaviorisme, du cognitivisme, du constructivisme et du socio-constructivisme (Siemens, 2005).

Les courants pédagogiques

Un courant pédagogique n’existe qu’à travers une méthode pédagogique et son application.

  • Apprentissage par transmission des connaissances ou l’enseignement frontal/transmissif : c’est un courant ancien qui repose sur la transmission, la répétition et la mémorisation. Ce courant pédagogique ne permet pas d’apprendre à faire, mais se limite à l’apport de savoirs et de connaissances.
  • Apprentissage par la recherche et l’expérience, l’école nouvelle, la naissance des pédagogies actives : c'est une méthode centrée sur l’apprenant, sur ses besoins. C’est à l’apprenant de construire ses savoirs. Cette forme pédagogique nécessite une meilleure connaissance de l’élève. C’est à travers ce courant que se sont développées les méthodes dites « actives ».


Les précurseurs de l’École Nouvelle sont :

  • Comenius (1592-1671), philosophe et pédagogue tchèque, il recommande de laisser l’enfant faire lui-même. Il est l'un des précurseurs de la psychologie constructiviste et fut le fondateur d’une pédagogie différenciée.
  • Rousseau (1712-1778), l’Émile est considéré comme un ouvrage fondateur de la pensée éducative. Il est le premier à dire que l’enfant n’est pas un adulte en réduction et que l’on doit respecter les étapes de son développement.
  • Cousinet (1881-1973), instituteur promoteur du travail en groupe. Selon lui, les méthodes actives ne sont pas des instruments d’enseignement, mais d’apprentissage.
  • Decroly (1871-1932) : théoricien de la méthode « globale », il met en avant l’importance de l’apprentissage de la vie en plein air. Pour lui, la pédagogie est un lieu d’expérimentation.
  • Montessori (1870-1952) : sa méthode repose sur un matériel éducatif qui, utilisé librement, permet d’accéder à des compétences intellectuelles.
    On peut ainsi estimer que c’est de ce courant que sont issues : la pédagogie de projet, la pédagogie différenciée et l’éducabilité cognitive.


La pédagogie Freinet :

Freinet est à l’origine d’une pédagogie qui respecte le rythme de l’enfant. Il préconise la sortie d’un enseignement didactique pour aller vers une pédagogie active où l’enfant devient acteur de son apprentissage.

La pédagogie par objectifs :
Cette pédagogie centrée sur l’apprenant préconise la définition d’objectifs pédagogiques que l’on va relier à des activités précises.

La pédagogie différenciée :
Elle se présente comme une pédagogie des processus mentaux à l’œuvre dans tous les apprentissages. Les élèves y apprennent selon leur propre itinéraire et leur propre méthode d’appropriation de savoirs ou de savoir-faire.

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