Les historiens découpent l’Histoire du monde en 4 grandes périodes :

  • L’Antiquité (de l’invention de l’écriture vers 3500 av. J-C, à la chute de l’Empire romain en 476);
  • Le Moyen Âge (de 476 à la découverte de l’Amérique en 1492);
  • L’époque moderne (de 1492 à la révolution française en 1789);
  • L’époque contemporaine (de 1789 à aujourd’hui).

Les débats sur cette périodisation sont encore vifs : certains proposent d’intercaler la Renaissance entre le Moyen Âge et l’époque moderne.

Les dates-clefs sont sujettes à discussion : certains pensent que la chute de l’Empire byzantin en 1453 est plus significative de la fin du Moyen Âge que la découverte de l’Amérique en 1492. Pour d’autres, la fin du règne de Théodose en 395 marque davantage la fin de l’Empire romain que 476.

L’Historien dispose de plusieurs outils de mesure du temps.

On précise ainsi le découpage du temps de façon objective : millénaire, siècle, décennie, an. Ces outils permettent de mesurer le temps et de comparer des durées.

Nota bene : un siècle désigne une durée de cent ans entre deux dates (il s’écoule un siècle entre la révolution française de 1789 et la construction de la Tour Eiffel en 1889) mais aussi une période de cent ans commençant régulièrement à la première année à partir de la naissance de Jésus-Christ (le VIIe siècle s’étend ainsi de 601 à 701). Cette double acception est aussi valable pour les termes millénaire et décennie. En revanche, on parle en termes de « Siècle de Périclès » pour désigner l’œuvre ou l’action de ce personnage bien qu’elle ait duré beaucoup moins d’un siècle.

On peut aussi préciser le découpage du temps de façon subjective : temps, époque, âges. On parle ainsi du « temps des cathédrales » pour préciser un phénomène particulier ou de « temps obscurs » pour désigner péjorativement le Moyen Âge.

On peut enfin le préciser à l’aide de concepts : ère, dynasties. Ces outils permettent d’établir une généalogie (dynastie des Carolingiens) ou de distinguer une époque.