Les populations et les autorités tentent de trouver les moyens de réduire les effets catastrophiques de certains aléas.
La prévision est possible pour les tempêtes, les cyclones, les inondations : les progrès réalisés en matière de météorologie permettent de savoir quand et où ces aléas vont intervenir. En revanche, les séismes et les tsunamis sont impossibles à prévoir, de même que les accidents industriels.
La prévention consiste à prendre des mesures afin de réduire la vulnérabilité des habitants et des biens face aux aléas : construction de bâtiments résistant aux séismes, de digues pour éviter les vagues de submersion, limitation des constructions dans les zones inondables… Dans ce domaine, les pays développés peuvent investir beaucoup plus massivement que les pays en développement : les Pays-Bas sont par exemple mieux protégés des inondations venant de la mer que le Bangladesh. Cette inégalité se retrouve en matière de gestion de la crise lorsque l’aléa survient : les mesures prises pour prévenir la population, l’évacuer ou coordonner les secours sont beaucoup plus efficaces dans les pays riches et développés.
La culture du risque, enfin, consiste à se souvenir des événements catastrophiques, des endroits dangereux, des pratiques à risque et d’en tirer des enseignements.