La France bénéficie d’une grande variété de milieux. Certains reliefs ou climats peuvent être considérés comme des atouts pour certaines activités : plaines et bas plateaux du Bassin parisien pour l’agriculture, larges vallées fluviales pour les transports, climats ensoleillés pour le tourisme… Certaines contraintes comme la pente et l’enneigement sont devenues des atouts avec le temps, par exemple pour le tourisme lié au ski.
En métropole les risques naturels sont surtout liés aux inondations, aux tempêtes ou aux incendies de forêt. Les milieux ultramarins connaissent de plus des risques liés aux séismes, au volcanisme et aux cyclones. L’anthropisation augmente considérablement les risques : augmentation des densités de population le long des littoraux ou dans les vallées, développement d’activités potentiellement dangereuses (centrales nucléaires, industrie chimique…).
Les politiques de protection passent en France par la mise en place de réserves ou de parcs nationaux dans les régions de montagne (Mercantour, Martinique) ou en zone maritime (Mer d’Iroise, Nouvelle-Calédonie). Se pose alors la question de concilier protection du milieu naturel et activités humaines : conflits autour de la présence de l’ours dans les Pyrénées ou du loup dans les Alpes par exemple.