L’Afrique australe présente une grande diversité de climats tropicaux ou d’altitude. Mais la plupart sont marqués par une certaine aridité : l’accès à l’eau est donc une problématique importante. D’autant plus que la colonisation et la ségrégation raciale en Rhodésie (devenue Zimbabwe) jusqu’en 1979 et en Afrique du Sud jusqu’en 1991 (Apartheid) ont favorisé de grandes propriétés blanches au détriment des petits agriculteurs noirs qui ont parfois été déplacés.
La croissance démographique (200 M d’hab en 2017, 400 M en 2050) accentue la pression sur les terres et sur l’eau.
La richesse naturelle de la région est énorme : charbon, diamants, or, cuivre, pétrole… L’exploitation de ces ressources a fondé le développement de la RSA dès le XXe siècle. Les autres pays tentent de suivre le même chemin, mais si le Botswana profite de ses richesses, d’autres pays comme le Mozambique restent très en retard.
Des parcs nationaux et des réserves naturelles, existant depuis la colonisation, tendent à devenir transfrontaliers et favorisent le tourisme mais sont souvent le lieu d’un braconnage intense. La concentration des populations noires dans les zones les plus fragiles (anciens bantoustans de RSA) a accéléré la déforestation et l’érosion.