Les examens paracliniques ou complémentaires sont très nombreux : biologiques, techniques d’imagerie médicale, techniques d’enregistrements graphiques ou étude du génome…Les techniques d’imagerie médicale ont pour but d’obtenir une image de la partie de l’organisme examinée.

La radiographie est une technique diagnostique et préventive d’imagerie médicale. Elle est basée sur l’absorption différentielle des rayons X (ondes électromagnétiques de fréquences extrêmement élevées). Les tissus denses comme les os absorbent les rayons X et apparaissent donc en blanc sur le résultat de la radiographie. Les muscles épais comme le cœur apparaissent en gris foncé. Les organes creux où l’air n’absorbe pas ou très peu les rayons X apparaissent en noir. Les principaux avantages de cette technique sont qu’elle est non invasive, rapide, indolore. Le résultat est immédiat et la technique est facile à mettre en œuvre. Le principal inconvénient est l’utilisation des rayons X qui sont nocifs à répétition ou dans certains états physiologiques comme la grossesse. Lorsqu’il s’agit d’examiner des organes de densité moindre, il est nécessaire d’ingérer ou injecter un produit de contraste.

L’imagerie par résonance magnétique IRM. Cette technique utilise un électro-aimant volumineux et puissant qui est traversé par des ondes de radiofréquence. Elle permet d’explorer une partie du corps placée entre deux pôles. Les signaux émis forment, grâce à un ordinateur, des images fidèles de la région examinée.

L’échographie est une méthode d’exploration utilisant des ultrasons. Une sonde émet des ultrasons qui traversent les tissus à une vitesse variable selon le tissu. Une partie de l’onde est réfléchie et les échos sont reçus par un ordinateur qui produit une image. Le Doppler utilise ce principe mais il est appliqué pour explorer le sang. Il fournit des informations sur les vitesses circulatoires dans les veines et les artères.

L’endoscopie est une technique d’observation directe qui permet des explorations profondes : par exemple examiner la paroi des organes de la partie haute de l’appareil digestif.
Le principe est d’introduire un endoscope, composé de fibres optiques contenant une source lumineuse et une caméra. Le médecin examine sur un écran vidéo et fait des clichés ainsi que des prélèvements afin de réaliser des examens. Cette technique est réalisée sous anesthésie générale ou locale. Elle possède un intérêt diagnostique et chirurgical. Les principaux risques sont liés à l’anesthésie et à l’introduction du tube dans l’organisme qui peut provoquer des lésions ou infections.

La recherche ouvre la perspective d’une imagerie médicale plus performante et plus sûre. Elle permet d’améliorer les techniques d’analyse pour une meilleure traçabilité des substances chimiques.