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L’homme et son environnement : enjeux et responsabilités

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L’Homme et la nature

L’anthropocentrisme est un courant philosophique qui place l’Homme au centre de l’univers et qui peut donc faire passer ses intérêts avant ceux de la nature. Par opposition, l’écologie profonde est une philosophie qui considère tous les êtres vivants sur la même échelle de valeur. La théorie de l’évolution explique que la diversité des formes de vie est due au fait que chaque espèce vivante se transforme progressivement au cours des générations. 

Cette théorie est vérifiée par les fossiles. A l’inverse, le créationnisme est un courant de pensée qui suppose que les êtres vivants sont aujourd’hui tels qu’ils ont été créés par un ou des être(s) divin(s). On peut distinguer les sciences des croyances (religions) en examinant les méthodes particulières de création d’une théorique scientifique. Une théorie n'est scientifique que si elle peut être réfutée, vérifiée et qu’elle s’appuie sur une méthode hypothético-déductive.

L’Homme est-il un animal ?

Les avancées de l’éthologie (science qui étudie le comportement des animaux) ont changé la façon dont l’Homme se considère par rapport aux autres animaux et donc le statut qu’il leur attribue (espèces nuisibles, animaux de compagnie, simples matières premières, espèces en voies d’extinction, etc.). 

Chaque espèce vivante possède son propre umwelt c'est-à-dire sa propre perception de l’environnement selon les sens avec lesquels il va le percevoir (vue, toucher, odorat, etc.). 

Pourtant l’Homme peut accorder une valeur morale plus importante pour son espèce ou les espèces qui lui tiennent compagnie. Cette tendance est appelée spécisme. L’expérimentation animale peut-elle être justifiée pour les intérêts de la science malgré la souffrance des animaux ? La façon dont l’homme se considère par rapport à son environnement fait naître de multiples polémiques.

Bioéthique

Le développement scientifique et technique dans le domaine de la biologie et de la médecine provoque des problèmes moraux qui nécessitent une éthique biomédicale ou bioéthique. 

En effet l'eugénisme, le clonage, le statut de l'embryon, les greffes et dons d'organes, les OGM, la gestation pour autrui ou encore la brevetabilité du vivant ont et auront des conséquences sur la relation entre l'homme et la nature et entre les hommes. 

  • Est-il légitime d'accepter toutes les techniques de biologie et de médecine ? 
  • Le corps humain peut-il etre marchandé ? 
  • Est-il éthiquement correct de breveter le vivant ? 

De ces questionnements est née la bioéthique qui inclue les valeurs liées à l'humanité, aux générations futures ainsi qu'à tous les organismes vivants et l'environnement. 

Devoir de responsabilité

Les avancées des sciences du vivant ainsi que l’apparition des biotechnologies ont induit de nouveaux risques et de ce fait des nouvelles responsabilités. Face à ce changement de nombreux principes ont émergé comme : 

  • le principe de responsabilité qui propose un engagement vis-à-vis d’autrui et des générations futures, 
  • le principe de précaution qui propose l’adoption de l’hypothèse la plus pessimiste face à un risque, 
  • le principe d’éthique intergénérationnelle qui est contractualiste et domestique et consiste à protéger ses descendants directs, 
  • le développement durable qui propose une équité économique, sociale et environnementale.

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