La performance sociale et environnementale est la prise en compte dans la performance économique des impacts sur la société en général avec une dimension développement durable mais également la prise en compte des attentes des salariés. 

I. La performance sociale

Le personnel qui travaille dans une entreprise hôtelière est un acteur indispensable à la mise en œuvre des prestations proposées. Celui-ci dispose de savoir-faire et de compétences qu’il faut valoriser pour motiver et rendre productif le personnel. 

La performance sociale est la capacité de l’entreprise à susciter l’investissement du personnel dans son travail. 

  • Les conditions de travail correspondent à l’ensemble des caractéristiques de l’environnement de travail qui peuvent exercer plus ou moins de contraintes sur un salarié. Des mauvaises conditions de travail peuvent engendrer un manque d’intérêt, de vigilance, un absentéisme, voire l’envie de quitter l’entreprise. À l’inverse, de bonnes conditions de travail peuvent donner envie au personnel de rester fidèle à l’entreprise et d’y évoluer plus ou moins rapidement. 

  • L’organisation du travail correspond à une répartition des tâches entre tous les acteurs afin d’atteindre les objectifs de la stratégie mise en œuvre. À travers l’organisation du travail et le respect de la réglementation sociale, les dirigeants et managers peuvent agir sur l’efficacité de la production. 
  • Pour mesurer la performance sociale il est possible de mettre en œuvre différents indicateurs regroupés dans un document appelé « Bilan social ». 

Pour mobiliser le salarié il est également possible d’utiliser différents leviers : 

  • Leviers financiers : au-delà de la rémunération de base, l’entreprise peut décider de mettre en œuvre une rémunération variable : primes individuelles (prime sur l’objectif, prime d’assiduité, prime de participation…) ; 

  • Leviers non financiers : un autre facteur peut entrer en compte dans l’implication du personnel, il s’agit de la considération que l’on porte au salarié, son épanouissement, à travers : la formation, la gestion de sa carrière, son bien-être au travail… 

Un climat social serein, une réduction des conflits et un dialogue social ouvert permettra d’obtenir plus facilement une bonne performance sociale. 

II. La performance environnementale

Les entreprises d’hôtellerie-restauration participent à la création de la richesse nationale, elles génèrent plus de 7 % du PIB et 1,3 millions d’emplois directs et indirects. 

La croissance du tourisme est importante dans la plupart des pays. En France il y a eu pratiquement 87 millions de touristes sur l’année 2017. 

La croissance est l’accroissement durable de la production d’une économie. Il s’agit d’un phénomène quantitatif qui n’est qu’une des composantes du développement. Le développement désigne l’ensemble des transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles qui accompagnent la croissance de la production. Il intègre des évolutions qualitatives comme l’espérance de vie ou le taux d’alphabétisation. 

La mesure du développement se réalise à l’aide d’indicateurs comme : le PIB vert, l’indice de développement humain (IDH), l’empreinte écologique… Cette pris en compte est une demande de plus en plus importante des clients en hôtellerie-restauration. 

Le tourisme génère des externalités. L’externalité est un effet induit par une décision d’un acteur sur d’autres acteurs, elle est positive ou négative. 
L’externalité positive désigne la situation où un agent économique bénéficie de l’action d’un tiers sans y contribuer ; l’externalité négative qualifie la situation où un agent économique va subir l’action d’un tiers sans compensation. 

Afin de limiter les externalités négatives et de maximiser les externalités positives les acteurs de l’hôtellerie et du tourisme s’engagent en faveur du développement durable, grâce à différentes actions : Écotourisme, Innovation verte, Éthique du tourisme…