I. Le budget d’exploitation

Le budget d’exploitation permet de fixer des objectifs dans un environnement incertain en prenant en compte les forces et les faiblesses de l’entreprise. 
L’entreprise doit : 

  • Faire des prévisions 
  • Se fixer des objectifs
  • Établir un budget

La construction du budget d’exploitation nécessite la prévision des ventes à l’aide d’outils mathématiques ou à partir de l’historicité de l’entreprise. Cela nécessite également la prévision des charges suivantes : coût matières, charges de personnel, frais généraux. 

II. L’analyse des écarts

Une fois le budget réalisé il faudra le comparer entre le prévisionnel et le réel. Cela va permettre de mettre en évidence des écarts.

L’écart peut être favorable : les produits sont plus importants ou les charges sont moins élevées ; 
L’écart peut être défavorable : les produits sont moins élevés ou les charges sont plus importantes. 

Dans le deuxième cas, il est préférable de mettre en œuvre des actions correctives pour atteindre les objectifs prévisionnels. 

III. Le budget de trésorerie

Le budget de trésorerie est une prévision mensuelle des encaissements, des décaissements et donc des disponibilités de trésorerie. Il va être la résultante du budget prévisionnel d’exploitation et donc des charges et produits prévus. 

Le budget de trésorerie nécessite de mette en œuvre les budgets suivants : 

  • Budget de TVA ; 
  • Budget des encaissements ; 
  • Budget des décaissements ; 

Ils tiennent compte des budgets suivants : 

  • Budget des achats ; 
  • Budget des ventes ; 
  • Budget des investissements ; 
  • Budget des autres charges. 

Le budget de trésorerie débute avec la trésorerie initiale de l’entreprise, 2 situations peuvent se présenter : un excédent de trésorerie ou un déficit de trésorerie : 

  • Excédent de trésorerie : l’entreprise peut faire des placements et percevoir des produits financiers en contrepartie ; 

  • Déficit de trésorerie : il faut impérativement agir sur les encaissements et les décaissements. Il est possible de demander un allongement des délais de règlement aux fournisseurs et de réduire les délais de paiement des clients. On peut également différer les intentions d’investissements. Dans le cas où l’action sur les encaissements et les décaissements n’est pas suffisante, il est possible de demander à la banque des avances de trésorerie (concours bancaires courants, découverts bancaires…).