I. Les immobilisations

Lors de l’acquisition d’une immobilisation celle-ci se doit de rester pour une certaine durée au sein de l’entreprise hôtelière. Cependant, il est nécessaire de constater une diminution de sa valeur au fur et à mesure de son utilisation : on parle d’amortissement. 

Pour constater l’amortissement d’une immobilisation il est nécessaire de mettre en œuvre un plan d’amortissement pour définir les éléments suivants : 

  • Durée d’utilisation 
  • Méthode d’amortissement
  • Base amortissable
  • Date de mise en service 

Il existe principalement 2 méthodes d’amortissement des immobilisations : 

  • L’amortissement linéaire : il est utilisé dans le cadre d’une utilisation régulière d’un bien, l’amortissement va dépendre du taux d’amortissement qui est calculé suivant le nombre d’année d’utilisation : 
    o Taux d’amortissement : 1/N
    o Annuité : base amortissable x taux d’amortissement 
    o Prorata pour la première année : Annuité x N/360

  • L’amortissement variable : il est utilisé dans le cadre d’une utilisation irrégulière d’un bien, l’amortissement va dépendre de l’utilisation réelle du bien. L’annuité va être calculée en fonction du nombre d’unités d’œuvre consommées. 
    o Annuité : base amortissable x (Nombre UO de l’exercice / Nombre UO total)

II. Quelques variables 

  • Le crédit-bail est un contrat de location particulier par lequel un crédit bailleur achète un bien pour le louer à une entreprise, crédit preneur, en contrepartie d’une redevance. En fin de contrat le crédit preneur a la possibilité de racheter le bien à un prix convenu au départ ou de renouveler le crédit-bail avec un nouveau bien. 

  • Le coût d’occupation correspond à la somme des charges liées aux décisions d’investissement et de financement des locaux, du matériel et des équipements de l’entreprise (loyers, redevances de crédit-bail, intérêts des emprunts, dotations aux amortissements).

III. Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité est le niveau minimum des ventes à réaliser pour que l’entreprise soit rentable, il s’agit du moment où le résultat est égal à 0. 

Différents éléments sont nécessaires au calcul du seuil de rentabilité : 

  • Charges variables (CV) : elles sont proportionnelles à l’activité de l’entreprise ; 

  • Charges fixes (CF) : elles sont indépendantes de l’activité ; 

  • Marge sur coût variable (MCV) : Chiffre d’affaires (CA) – Charges variables (CV) ; 

  • Taux de marge sur coût variable (TMCV) : MCV / CA. 

Il est possible d’exprimer le seuil de rentabilité (SR) en euros ou en quantité : 

  • SR en euros = Charges fixes (CF) / Taux de marge sur coût variable (TMCV) ; 

  • SR en quantité = SR en euros / Prix unitaire (PU)

Le calcul du seuil de rentabilité permet de fixer des objectifs de production et de ventes, de vérifier la rentabilité d’un projet. Cependant, il s’agit d’une méthode prévisionnelle qui peut s’avérer incertaine. 

La date à laquelle l’entreprise doit atteindre son seuil de rentabilité est appelé le point mort (PM).