L’entreprise hôtelière a besoin tout au long de sa vie de financements à court terme ou à long terme. 

Le financement à long terme sert notamment à l’acquisition de biens durables que l’on appelle généralement des immobilisations. L’investissement s’avère être une nécessité pour proposer une prestation de service toujours à la hauteur des attentes des clients. Il s’agit d’un cycle long. 

Le financement à court terme permettant de satisfaire les besoins du cycle d’exploitation correspondant à l’ensemble des opérations successives liées à l’activité normale et courante de l’entreprise hôtelière, de l’achat des matières premières jusqu’au paiement du client. Il s’agit d’un cycle court. 

Le bilan permet à l’entreprise de suivre l’état de son patrimoine à un instant T.

Le passif permet de faire apparaître les ressources internes et externes auxquelles elle a eu recours pour financer l’actif, c’est-à-dire les biens durables et non durables qu’elle possède. 

L’investissement peut être déclenché par différentes causes : 

  • L’investissement de renouvellement qui consiste à remplacer un équipement usagé et qui n’a pas la possibilité d’être réparé ; 

  • L’investissement de capacité qui permet d’augmenter les ventes de prestations de services ; 

  • L’investissement de productivité qui cherche à gagner en efficacité et en performance. 

Le besoin de financement fait généralement appel à une partie prenante externe à l’entreprise qui est la banque. Elle octroie à l’entreprise des emprunts lui permettant d’obtenir un financement qui est remboursé selon un plan de remboursement par échéances périodiques comportant l’amortissement d’une partie du capital et des intérêts permettant de rémunérer la banque. 

  • La somme empruntée s’appelle : le capital
  • Le montant du capital remboursé s’appelle : l’amortissement 
  • Le montant qui rémunère la banque s’appelle : les intérêts 
  • Le montant versé à la banque composé de l’amortissement et des intérêts s’appelle : l’annuité.

D’autres modalités de financement sont possibles : l’augmentation en capital, le crédit-bail, le subventionnement, l’apport en comptes courants d’associés…