Le cuisinier doit pouvoir juger, comparer et améliorer éventuellement sa production.
Les tests organoleptiques lui permettent de décrire les perceptions sensorielles avec un vocabulaire bien précis, en faisant appel à tous ses sens.
1. LA VUE : le premier de nos sens qui indique l’information sur l’état général du produit,
- La forme : allongée, aplatie, ronde, irrégulière…
- La couleur : agréable, bariolée, foncée, vive…
- L’aspect : abondant, aéré, appétissant, volumineux...
- La consistance : collante, crémeuse, fluide, nappant...
2. L’ODORAT : il nous informe sur
- L’odeur : acidulée, acre, agressive, animale, brûlée, enivrante, métallique…
- et des descripteurs secondaires : chimique (éther, plastique,) florale (jasmin, lavande, rose) fruitée (banane, citron, ananas, fraise), végétale ( foin,, fougères)
3. L’OUÏE : par la mastication, elle nous permet d’entendre
- Les sons : cassant, craquant, crissant, croquant, pétillant…
4. LE TOUCHER : soit avec les doigts ou la langue, il nous renseigne sur
- La texture : adhérente, aqueuse, charnue, cordée, molle, mousseuse, tendre...
- Les sensations somesthésiques ; astringent, piquant, chaud, froid, glacé…
5. LE GOÛT : il nous permet de découvrir
- Les saveurs : acres, salées, sucrées, salées, acides, alcoolisées, métalliques, piquantes, mentholées, réglissées, unami, grasses...
Cette liste, non exhaustive, des descripteurs courants doit être aussi précise que possible.